Le Faye

A quelques pas de la réserve de la Vallée de l’Amblève, le Faye est certainement l’une des réserve les plus charmante que possède Patrimoine Nature. Composé d’une lande à callunes, d’une forêt feuillue et d’une carrière inondée, le Faye domine la vallée de l’Amblève à hauteur des villages de Thirimont et d’Ondenval. Ici, la roche minérale est à fleur de sol. La végétation qui y pousse se contente de peu. La Callune, la Bruyère quaternée, le Genêt des Anglais et même la rare Arnica des montagnes occupent ce substrat ingrat.

Autrefois pâturé et fauché, le site était une lande ouverte. Aujourd'hui, il faut bien constater que la forêt récupère petit à petit la surface perdue suite à la pression de l'homme et de ses troupeaux. Patrimoine Nature remercie les bénévoles qui ont passé de nombreuses heures à couper les ligneux sur la lande. Ce travail va être prochainement pris en charge par des chèvres et des moutons.

Tout savoir sur le Faye

La lande à callunes prédomine la réserve. Une carrière abandonnée aujourd’hui sous eau fait le plus grand bonheur des odonates et amphibiens. Sur une autre partie de la réserve, la forêt feuillue a repris ses droits. 

La liste des espèces que l’on peut observer au Faye est extrêmement longue de part la diversité des habitats. Certaines espèces inféodées aux landes à bruyères comme la Decticelle des bruyères ont encore de beaux jours devant elles. La carrière inondée, un joyaux de vie au milieu de cette réserve permet aux Sympetrum sanguin de s’y reproduire chaque année. Il nous faudrait des pages entières pour vous décrire cette extraordinaire diversité. 

La Bruyère quaternée, la Callune, l’Arnica des montagnes et le Genêt des anglais s’épanouissent sur ce terrain acides et pauvres en nutriments Les Bouleaux, les Sorbiers et les semis de résineux tentent de reboiser la zone. 

Comme vous l’avez certainement compris, l’enjeux majeur de cette réserve est de la maintenir en zone ouverte. Jusque là, les bénévoles de Patrimoine Nature y sont arrivés. Une clôture va voir le jour afin d’y faire pâturer des moutons ou des chèvres. C’est exactement de cette façon que ce site était gérer il y a très longtemps. Le pastoralisme est souvent la clé pour la gestion de ces milieux semi-naturels. La présence des caprins va limiter la colonisation des ligneux.